13 décembre 2019
Les critères de sélection pour bien choisir son incubateur à CO2 ?
Vous avez besoin de recréer une atmosphère fiable et fidèle à la réalité pour garantir le développement des cultures de tissus et de cellules ? Une étuve à CO2 est, bien entendu, l’équipement recommandé pour ces applications. Mais, avant de vous équiper d’une nouvelle étuve ou de remplacer un équipement technologiquement obsolète, prenez le temps nécessaire à la lecture de ces quelques lignes pour vous aider à choisir votre incubateur à CO2.
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La conception de la chambre intérieure
Lors de toutes vos analyses, la pureté de l’environnement et la protection contre les contaminations sont essentiels pour assurer la croissance de vos cultures cellulaires. Pour garantir tout cela, l’agencement intérieur de l’étuve est le premier des critères à prendre en compte pour votre choix. Cela déterminera également les champs d’applications possibles et rendra le nettoyage de l’appareil facile et efficace. Cette caractéristique doit être étudiée en détails.
Un intérieur bien conçu doit être le plus sobre possible et composé de surfaces lisses pour en faciliter le nettoyage et l’entretien. La sobriété de la chambre réduit les risques de contamination et garantit des conditions optimales pour la croissance des cultures.
De même, la stérilisation doit être la plus simple possible. La norme impose une décontamination à 180 °C pour garantir une absence totale de germes. Si cette dernière peut s’effectuer en appuyant seulement sur un bouton vous gagnerez en fiabilité et en confort d’utilisation…
La prévention contre la contamination
Les études in vitro coûtent extrêmement cher. En cas de contamination de la culture, la valeur de ce qui est perdu peut largement dépasser le prix d’achat d’un nouvel incubateur à CO2.
Les recoins, les ventilateurs, les clayettes, les joints etc. sont des sources potentielles de contamination. Plus ils seront discrets et intégrés plus vous diminuerez les risques de contamination de vos cultures.
La capacité de l’incubateur à réguler l’humidité réduit les évaporations dans la chambre et permet des temps de récupération très courts après ouverture des portes. La répartition de la convection du chauffage, le vitrage de la porte intérieure sont autant de caractéristiques qui empêchent le dépôt de condensation.
La gestion de l’humidité
Le dessèchement des cultures cellulaires est le risque majeur. Seul un taux d’humidité suffisamment élevé empêche le dessèchement des cultures cellulaires. La gestion de l’humidité est critique et une bonne gestion associée à un faible taux d’évaporation évitera tout risque de contamination.
Un bac à eau situé à l’intérieur assure un degré d’humidité relative élevé (rH) et un temps de récupération faible. Car, dans la pratique, la porte est inévitablement ouverte lors de l’observation des cultures. L’enjeu est d’assurer la stabilité du niveau d’humidité lors de toutes ces sollicitations.
L’injection du CO2
L’intérêt d’un incubateur à CO2 reste, tout de même, sa capacité à injecter de manière homogène des gaz à l’intérieur de la chambre. Un système d’injection adapté garantit un taux de pH stable dans le compartiment d’incubation pour assurer une croissance optimale des cellules.
La capacité de la sonde CO2 à réagir à tout changement de la concentration en gaz permet de garantir sa stabilité sur le long terme. Prenez le soin de distinguer les incubateurs dont la sonde se situe à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la chambre. Une sonde située à l’intérieur réagit plus rapidement aux fluctuations de concentration en CO2 et diminue les risques de contamination.
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Vous voilà parés pour acheter votre futur incubateur à CO2. Comme pour tout équipement, ce sont vos applications qui vont orienter votre sélection. Et, en fonction de critères qui vous sont propres, vous choisirez le modèle qui correspond le mieux. Ne négligez pas les 4 points abordés ci-dessus. Ces différentes caractéristiques vous permettront une culture fiable de vos tissus ou de vos cellules !